Carton plein pour le premier « Outdoor » de NatUp

Qu’un agriculteur puisse en une seule journée et sur un seul lieu, découvrir tous les savoir-faire de sa coopérative. C’est avec cet objectif en tête que le groupement NatUp, né fin 2018 de la fusion de Cap Seine et d’Interface céréales, a organisé les 22 et 23 mai son premier évènement « Outdoor ».

Environ 300 jeunes scolaires en visite sur le site

Une opération hors norme qui a nécessité plus de huit mois de travail pour, entre autres, aménager le site de 8 hectares à Crestot, dans l’Eure. Après une journée consacrée aux adhérents, le 22 mai, l’évènement a enregistré environ 2 000 entrées, dont une grande majorité d’agriculteurs. Pour les accueillir, 150 personnes, en grande partie des employés de NatUp, ont été mobilisées, ainsi que des partenaires.

Une deuxième journée est organisée ce 23 mai, où 700 salariés du groupe sont attendus pour participer à un consortium original l’après-midi, tandis que le matin, le site aura accueilli également environ 300 scolaires issus de l’enseignement agricole. Les organisateurs s’attendaient ainsi à une fréquentation cumulée de 3 000 personnes sur deux jours.

Une centaine d’ateliers autour de huit pôles

Dans les allées, une centaine d’ateliers organisés autour de huit pôles différents reflète la diversité de la coopérative et de ses métiers. Les échanges avec les membres des équipes sont très riches et permettent effectivement de mieux connaître un groupe qui s’intéresse, par exemple, aux nouvelles cultures alimentaires comme le quinoa, la chia, à l’agriculture biologique, ou encore à l’IoT (Internet of Things, l’internet des objets).

« NatUp est une coopérative multifacette et qui accroît chaque jour l’étendue de ses compétences, constate un porte-parole de la coopérative. Avec le développement des nouvelles technologies, notamment du big data, la coopérative est amenée à recruter des profils très différents pour des métiers qui n’existaient pas jusqu’ici. Le recrutement est très dynamique avec un record de 200 personnes embauchées en 2018. » En fin d’après-midi, Frédérick Mouvier, président de Baoba, qui développe entre autres un système de pesée connectée des animaux d’élevage, constate que « les contacts ont été très riches avec les éleveurs ».